Avertissement : cet article est un récit érotique gay, il suggère et évoque des relations (homo)sexuelles, réservé à un public averti !
Je vous propose ce récit en dix chapitres, basé en partie sur la réalité, prolongeant mon expérience et partageant mes fantasmes. Il est volontairement progressif et détaillé car je pense que le verbe a une puissance évocatrice plus forte que les images dans l’esprit du lecteur intéressé, j’espère ainsi qu’il éveillera en vous des impressions plaisantes et du désir. À vous de me le dire ! Deux illustrations par chapitre pour vous mettre dans l’ambiance, pas plus, certaines sont issues de mes archives personnelles, je vous laisse deviner lesquelles…
En voici le quatrième volet, où cela devient torride… Vous pourrez accéder à la suite et naviguer entre les chapitres à la fin.
Chapitre 4
Lionel
J’étais donc par terre au bord de la fameuse piscine, accroupi et essayant d’arborer la position la plus langoureuse qu’il me semblât, avec trois caméras braquées sur moi, l’une façon plan séquence avec une vue d’ensemble, une autre me scrutant d’en haut, la troisième balayant mon corps. Pas facile d’en faire abstraction, et ce qu’on me demandait n’avait rien de naturel. Mais j’avais bien oublié les caméras dans la séquence précédente, j’y arriverai ici.
Après quelques cambrures forcées, je me dirigeai vers le transat qui m’avait été indiqué et y pris place. Je me tortillai, et je n’avais pas besoin de me forcer car allongé sur le dos, je sentais encore la chaleur de la fessée que Michel m’avait administrée. Je me mis de profil, et la caméra scruta mes fesses rosies, en attendant d’en voir plus, j’imaginais. Comme une caméra fixait mon visage, je sortis une langue pour me pourlécher les babines, c’était peut-être sexy ? Je me retournai encore, sur le ventre cette fois-ci, et exprimai plus de langueur encore en me cambrant légèrement d’abord, puis tout à plein ensuite. Mais le soleil dardait et prolongeait la fessée de ses rayons chauds, aussi je me retournai une fois de plus pour me retrouver sur le côté.
C’est alors que je vis Lionel, entièrement nu, pas très loin de moi, qui me regardait avec des yeux d’envie. Était-ce joué, était-ce naturel, je ne le savais point. Beau, grand (mais tout le monde me semble grand, en fait c’est moi qui suis petit), plutôt athlétique et le corps lisse, il me faisait hésiter entre le twink et le sportif, même si cela n’était pas forcément contradictoire. Il était jeune, c’était clair, probablement la trentaine, peut-être moins. Mais surtout il respirait la gentillesse, presque la timidité. Il me parla doucement : “Je vois que Michel t’a déjà puni, tu n’as pas trop mal ?”
Je ne savais si je pouvais lui répondre. Il comprit : “ne t’inquiète pas, je suis le petit copain de Michel, quand il prend un jouet pour la journée, on partage tout.” Ah, j’étais donc un jouet. Il se rapprocha de moi, et sans hésiter il me caressa les fesses, avec l’intention évidente d’apaiser la douleur. En fait je n’avais presque plus mal, mais ma peau était devenue hypersensible à cet endroit, de sorte que cela déclencha presque immédiatement un début de turgescence sur mon avant. Cela ne put lui échapper, il sourit, il continua. Et moi aussi.
Ses mains ne se limitaient déjà plus à mes fesses, mais exploraient tout mon corps, depuis mes pieds, mes jambes, mes cuisses, et montaient jusqu’à mes aréoles sur lesquelles elles s’attardaient avec des mouvements circulaires, tantôt autour, tantôt sur les tétons. Ceci augmenta encore mon excitation, et je me pris à lui faire la même chose, d’abord timidement, puis avec tendresse. Il se rapprocha encore plus, et m’embrassa à pleine bouche. Nos langues s’entrelacèrent, et je goûtais à ce changement de ton par rapport à la scène précédente. Surtout, il était délicat, semblait gentil, et c’était un plaisir de l’embrasser.
Maintenant allongé sur le même transat que moi, nos corps se mélangeaient, ses bras autour de moi et mes jambes autour des siennes, et toutes les parties de nos anatomies se touchaient, se frottaient, ce qui nous procura à tous deux une excitation évidente et palpable. Ses mains se rapprochèrent encore, le bas de mon dos lui étant offert, et ses doigts caressèrent mes hémisphères et osèrent prendre le chemin médian. Embrassant toujours mon visage, il me proposa : “j’ai un jouet que j’aimerais essayer avec toi, tu veux bien ?”
Il aurait pu à ce moment me proposer de le suivre en enfer que je n’aurais pas hésité, et me retournant, il arbora un objet que j’avais déjà vu mais jamais expérimenté, car il fallait être en couple pour en profiter. Mon regard ne laissa aucun doute sur mon envie, et nous commençâmes tous deux à le mettre profondément dans notre bouche, à l’humecter avec componction, même s’il avait été abondamment lubrifié par avance. Avec un regard complice, nous nous mîmes ensemble à quatre pattes devant la piscine, nous tournant le dos, lui commençant par enfiler l’objet, et moi le suivant ensuite.
J’avais une grande expérience des objets sexuels, mais celui-ci était particulier car il se jouait en duo, et il fallait nous voir, l’un et l’autre opposés mais néanmoins associés par son truchement, les mouvements de l’un affectant les sensations de l’autre, c’était un plaisir partagé de nous regarder réagir, synchrones, à chaque recul et cambrement, provoquant chez son vis-à-vis des trémoussements de plaisir.
Après ce qui me sembla une éternité merveilleuse, Lionel se retira et se retourna vers moi, m’enlevant également l’objet, et toujours tous deux à quatre pattes, commença à me lécher à cet endroit. C’est un moment que j’adore, qui précède en général quelque chose de plus fort, mais je n’avais pas à cet instant la certitude de la direction que tout cela allait prendre. L’humidité, la consistance de la langue, la sensibilité de ce point du corps, tout cela concourait à une excitation très forte qui se manifestait physiquement. Ce fut probablement pourquoi Lionel se leva, m’invitant à faire de même puis à me coucher sur le dos sur le transat.
J’avais signé pour être le passif, mais je me retrouvai dans la position de celui dont la virilité est en bouche, pour mon plus grand plaisir je l’avoue, mais avec une dose de surprise. Je me laissai faire, allongeant les bras et les jambes, pendant qu’il me besognait goulûment. Je me souvins que Bernard avait parlé d’un versa, et je pensai alors que c’était Lionel. Les caméras étaient d’ailleurs en gros plan sur l’acte, ce qui loin de me faire perdre mes moyens, m’entraîna aux limites, galvanisé par l’application qu’il y mettait.
Il me sembla que c’était encore trop tôt, et que ce n’était pas mon rôle. Un signe de Bernard confirma qu’il était temps de changer de position, et Lionel s’étendit sur le dos à côté de moi, avec une excitation évidente pointant vers le ciel. J’improvisai alors (mais n’était-ce pas évident ?) et je le chevauchai, en commençant par l’embrasser sur la bouche, plaçant mon corps de sorte que son organe trouve mon complément. J’étais préparé et l’objet me l’avait rappelé, un léger coup de rein ayant raison de ma résistance naturelle, et une chaleur agréable nous enveloppa tous deux alors que je faisais preuve d’ouverture sur lui.
Me redressant en arrière, lui faisant toujours face sur le transat, mes pieds devant moi et mes mains derrière, je goûtai aux trépidations verticales que j’imprimai moi-même, et poussai de petits cris de plaisir. Cela dura quelque temps, avant qu’il me suggérât du regard de me retirer, et me guide de ses mains, lui toujours allongé sur le dos, vers un soixante-neuf qu’il pratiqua avec expertise : tantôt mon organe contondant, tantôt mon creux, subirent les assauts de sa langue humide et vigoureuse, alors que de mon côté je goûtai à sa virilité qui venait tout juste de m’explorer.
J’entendis alors une voix puissante derrière moi : “Ah, je vois qu’on s’amuse.” Michel arrivait.
(À suivre…)
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